Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 20:06
« C’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure »

Pape François

Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » § 264 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

La rencontre personnelle avec l’amour de Jésus qui nous sauve : la première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par lui qui nous pousse à l’aimer toujours plus. Mais, quel est cet amour qui ne ressent pas la nécessité de parler de l’être aimé, de le montrer, de le faire connaître ? Si nous ne ressentons pas l’intense désir de le communiquer, il est nécessaire de prendre le temps de lui demander dans la prière qu’il vienne nous séduire. Nous avons besoin d’implorer chaque jour, de demander sa grâce pour qu’il ouvre notre cœur froid et qu’il secoue notre vie tiède et superficielle. Placés devant lui, le cœur ouvert, nous laissant contempler par lui, nous reconnaissons ce regard d’amour que Nathanaël a découvert le jour où Jésus l’a rencontré et lui a dit : « Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu » (Jn 1,48). Qu’il est doux d’être devant un crucifix, ou à genoux devant le Saint Sacrement, et être simplement sous son regard ! Quel bien cela nous fait quand il vient toucher notre existence et nous pousse à communiquer sa vie nouvelle ! Par conséquent, ce qui arrive, en fin de compte, c’est que « ce que nous avons vu et entendu, nous l’annonçons » (1Jn 1,3) La meilleure motivation pour se décider à communiquer l’Évangile est de le contempler avec amour, de s’attarder en ses pages et de le lire avec le cœur. Si nous l’abordons de cette manière, sa beauté nous surprend et nous séduit chaque fois. Donc, il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d’un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n’y a rien de mieux à transmettre aux autres.

Partager cet article
Repost0
12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 18:05
Le bon pasteur

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape

Homélie du 16/10/2003, pour le 25ème anniversaire de son pontificat (trad. DC 2301, p. 953 ; cf Libreria Editrice Vaticana)

« Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » Lorsque Jésus prononçait ces paroles, les apôtres ne savaient pas qu'il parlait de lui-même. Même Jean, l'apôtre bien-aimé, ne le savait pas. Il l'a compris au Calvaire, au pied de la croix, en le voyant offrir silencieusement sa vie pour ses brebis. Quand pour lui et pour les autres apôtres le temps est venu d'assumer cette même mission, alors ils se sont souvenus de ses paroles. Ils se sont rendus compte qu'ils seraient en mesure de mener la mission jusqu'à son achèvement seulement parce que Jésus avait assuré que ce serait lui-même qui agirait en eux. Pierre, en particulier, en a été bien conscient, lui le « témoin de la Passion du Christ » qui exhortait en ces termes les anciens de l'Église : « Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui vous est confié » (1P 5,1-2). Au cours des siècles, les successeurs des apôtres, conduits par l'Esprit Saint, ont continué à rassembler le troupeau du Christ et à le mener vers le Royaume des Cieux, conscients qu'ils ne pouvaient assumer une telle responsabilité que « par le Christ, avec le Christ et en le Christ ». Cette même conscience a été la mienne quand le Seigneur m'a appelé à exercer la mission de Pierre dans cette ville bien-aimée de Rome et au service du monde entier. Dès le début de mon pontificat, mes pensées, mes prières et mes actions ont été animées par un unique désir : témoigner que le Christ, le Bon Pasteur, est présent et à l'œuvre dans l'Église. Il est à la recherche continuelle de la brebis perdue, il la ramène au bercail, il panse ses blessures ; il veille sur la brebis faible et malade, et il protège celle qui est robuste (Ez 34,16). Voilà pourquoi, dès le premier jour, je n'ai jamais cessé d'exhorter : « N'ayez pas peur d'accueillir le Christ et d'accepter sa puissance ! » Je le redis aujourd'hui avec force : « Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! Laissez-vous conduire par lui. Ayez confiance en son amour ! »

Partager cet article
Repost0
8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 15:34
« Le pain que je donnerai c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie »

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr

Contre les hérésies, V, 2, 2 (trad. bréviaire 3e jeu. Pâques rev.)

Ils sont complètement dans l’erreur, ceux qui rejettent le projet de Dieu pour sa création, nient le salut de la chair et méprisent l’idée de sa régénération en déclarant qu’elle est incapable de recevoir une nature impérissable. S’il n’y a pas de salut pour la chair, alors le Seigneur ne nous a pas non plus rachetés par son sang, la coupe de l’eucharistie n’est pas une communion à son sang, et le pain que nous rompons n’est pas une communion à son corps (1Co 10,16). Car…c’est parce qu’il est devenu vraiment homme que le Verbe de Dieu nous a rachetés par son sang… Parce que nous sommes ses membres (1Co 6,15) et que nous sommes nourris par sa création…, il a déclaré que la coupe, tirée de la création, est son propre sang par lequel notre sang est fortifié ; et il a confirmé que le pain, tiré de la création, est son propre corps par lequel nos corps grandissent. Donc, si la coupe que nous avons préparée, et le pain que nous avons confectionné reçoivent la parole de Dieu et deviennent l’eucharistie, c’est-à-dire le sang et le corps du Christ, qui fortifient et affermissent la substance de notre chair, comment peut-on prétendre que la chair est incapable de recevoir le don de Dieu, la vie éternelle ? Notre chair est vraiment nourrie par le sang et le corps du Christ, et elle est membre du corps du Christ, comme l’écrit saint Paul : « Nous sommes les membres de son corps, formés de sa chair et de ses os » (Ep 5,30; Gn 2,23). Il ne dit pas cela de je ne sais quel homme spirituel et invisible… : il nous parle de l’organisme authentiquement humain, composé de chair, de nerfs et d’os. C’est cet organisme-là qui est nourri de la coupe qui est le sang du Christ, et fortifié par le pain qui est son corps… Et nos corps qui sont nourris par cette eucharistie, après avoir été couchés dans la terre…, ressusciteront en leur temps, lorsque le Verbe, la Parole de Dieu, leur fera le don de la résurrection, « pour la gloire de Dieu le Père » (Ph 2,11).

Partager cet article
Repost0
3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 15:28
Troisième dimanche de Pâques. Année A Imprimer Par Jacques Marcotte, o.p.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24,13-35.

Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient ensemble de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils parlaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient aveuglés, et ils ne le reconnaissaient pas.
Jésus leur dit : « De quoi causiez-vous donc, tout en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, répondit : « Tu es bien le seul de tous ceux qui étaient à Jérusalem à ignorer les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth : cet homme était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple.
Les chefs des prêtres et nos dirigeants l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Et nous qui espérions qu’il serait le libérateur d’Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
A vrai dire, nous avons été bouleversés par quelques femmes de notre groupe. Elles sont allées au tombeau de très bonne heure,
et elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont même venues nous dire qu’elles avaient eu une apparition : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Vous n’avez donc pas compris ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce qu’ont dit les prophètes !
Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, en partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur expliqua, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous : le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Alors ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route, et qu’il nous faisait comprendre les Écritures ? »
A l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« C’est vrai ! le Seigneur est ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
A leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment ils l’avaient reconnu quand il avait rompu le pain.

COMMENTAIRE

Le récit de l’apparition aux disciples d’Emmaüs, c’est un classique du temps de Pâques, un classique pour tous les temps de la foi. On y est beaucoup revenu, sans doute au cours des siècles, mais particulièrement ces derniers temps. Nous avons là un modèle de pédagogie évangélique. Une spiritualité du cheminement et de la route. Un beau récit qui dépasse donc les limites d’une simple anecdote circonstanciée pour nous rejoindre en nos démarches croyantes et spirituelles. Il s’agit alors de vivre un passage : celui de nos rêves à la réalité de la foi; celui de nos rêves et attentes si souvent déçus, brisés, endeuillés, appelés à laisser la place à la fulgurante découverte de ce qui nous apporte la vraie joie, la certitude d’une espérance, le Christ lui-même, le Vivant à jamais, mystérieusement présent à qui se tourne vers lui. La dramatique de cette histoire est tellement simple. Elle s’étire pour prendre tout le temps qu’il faut. Elle se situe dans le cadre d’une longue marche où nous ne sommes pas seuls, jamais seuls à vrai dire. Où il y a Cléophas, bien sûr, mon compagnon, ma compagne, ma communauté, mon groupe de partage, ceux et celles avec qui je partage mes rêves, mes attentes et aussi mes limites, mes constats d’échecs, mes déceptions, toutes ces morts et ces contre-espérances qui nous enferment et nous attristent. Et puis il y a cet autre personnage, qui se joint à nous, imprévu, mystérieux, venu de nulle part ou plutôt d’auprès de Dieu lui-même. Il prend initiative de nous interpeller. C’est l’Esprit Saint, la voix du Père, le Ressuscité lui-même, et pourquoi pas le Pape François, tel catéchète, tel sage dans la foi, un témoin du spirituel. Sa présence fait que s’engage entre nous un processus de remise en question, un éveil, une illumination, pour une relecture bienfaisante. Et nous voilà remis d’à plomb dans les plus justes perspectives de l’Évangile et de la foi. Il nous est donné ensuite de prolonger dans l’Eucharistie ce temps d’éveil et de reconnaissance. Les gestes de la fraction du pain et du partage de la coupe, accomplis en mémoire de lui comme il nous a dit de le faire, nous le donnent encore et encore pour intimement le reconnaître et le savoir toujours avec nous sur la route qu’il nous reste à parcourir. Rien de magique en ces rites, mais le sacrement de la foi où l’Église se tient en intime présence à son Seigneur. Où paroles et silences se conjuguent avec nos gestes pour le découvrir avec les yeux de notre foi. Voici qu’il nous a chauffé le cœur, qu’il nous a illuminés un peu plus, qu’il nous donne énergie et courage et lumière pour toujours ensuite repartir vers quelqu’un d’autre à qui le dire, avec qui faire Église, pour ensemble vivre et chanter les valeurs du Royaume, les louanges de notre Dieu.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 16:19

 

 

carte soleil006

 

 

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe 
Poésie « Psalm 45 », 28/04/1936 ; paraphrase du psaume 45/46 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p.41) 


Quand se déchaînent les tempêtes, 
tu es, Seigneur, notre force. 
Nous te louerons, toi le Dieu fort 
qui es notre constant secours. 
Nous restons fermes près de toi, 
mettant en toi notre confiance, 
même si la terre est secouée 
et si la mer devient houleuse.

Que les flots enflent et déferlent, 
que vacillent les montagnes,
la joie nous illuminera,
la cité de Dieu te rend grâce.
En elle tu as ta demeure,
tu préserves sa sainte paix.
Et un fleuve puissant protège
la sublime demeure de Dieu.

Les peuples en folie se déchaînent,
le pouvoir des États s'effondre.
Voici qu'il élève la voix,
la terre gronde, secouée.
Mais le Seigneur est avec nous,
le Seigneur, le Dieu Sabaoth.
Tu es pour nous lumière et salut,
nous ne saurions avoir peur.

Venez tous, venez contempler
les prodiges de sa puissance : 
toutes les guerres se meurent,
la corde de l'arc se détend.
Jetez dans le brasier de feu
bouclier et arme de guerre.
Le Seigneur, le Dieu Sabaoth
nous secourt en toute détresse.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 16:33

 

 

 

saveur100725

 

 

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Confessions, IX, 10 


      Supposons qu'en quelqu'un se taisent les agitations de la chair, que se taisent toutes les illusions de la terre, des eaux, de l'air, et même les cieux. Supposons que l'âme elle-même fasse silence et se dépasse en ne pensant plus à soi : silence des songes et silence des rêveries de l'imagination. Supposons qu'en quelqu'un toute langue, tout signe passager, fasse silence, que tout se taise — car pour qui peut l'entendre, toutes choses disent : « Nous ne nous sommes pas faites nous-mêmes ; notre Créateur c'est celui qui demeure éternellement » (cf Ps 99,3.5). Supposons donc que, cela dit, toute chose fasse silence, dressant l'oreille vers son Créateur, et que lui seul parle, non par ses œuvres mais par lui-même, nous faisant entendre sa Parole sans une langue de chair ou la voix d'un ange ou le fracas d'une nuée (Ex 19,16) ou le clair-obscur d'une parabole. Si lui-même, que nous aimons dans ces choses, se faisait entendre sans elles...et si notre pensée atteignait la Sagesse éternelle qui demeure au-dessus de tout..., ne serait-ce pas alors l'accomplissement de cette parole : « Entre dans la joie de ton Maître » ? (Mt 25,21)

Partager cet article
Repost0
9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:59

 

 

saveur130127

 

 

 

 

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Hymne 1 sur la Résurrection (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 92 ; cf SC 502, p. 279) 


Le Pasteur de tous est descendu, 
Il a cherché Adam, brebis perdue, 
Il l'a porté sur ses épaules et est remonté. 
Il s'est fait lui-même sacrifice offert au Maître du troupeau (Lc 15,4; Jn 10,11)..

Bénie soit sa descente vers nous ! 

Il s'est répandu, rosée et pluie vivifiante, 
Sur Marie, cette terre assoiffée. 
Grain de blé, il est descendu dans la terre ; 
Il en est remonté, gerbe et pain nouveau (Jn 12,24).

Bénie soit son offrande !... 

De la hauteur, la puissance est descendue pour nous, 
Du sein de la Vierge, l'espérance a brillé pour nous, 
Du tombeau la vie est apparue pour nous, 
À la droite du Père, il siège en roi pour nous.

Béni soit son honneur ! 

De la hauteur il a coulé comme un fleuve ; 
De Marie il est sorti comme un rejeton ; 
Du bois il a pendu comme un fruit, 
Et il est monté au ciel, offrande des prémices.

Bénie soit sa volonté !

Partager cet article
Repost0
8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:16

 

 

1

 

 

 

 

Concile Vatican II 
Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », § 56 


      Le Père des miséricordes a voulu que l'Incarnation soit précédée d'une acceptation de la part de celle qui était prédestinée à être la Mère. Il voulait ainsi que, de même qu'une femme avait contribué à l'œuvre de la mort (Gn 3), de même une femme contribue à donner la vie. Cela vaut d'une manière extraordinaire pour la Mère de Jésus : elle a donné au monde la vie, la vie même qui renouvelle toutes choses, et elle a été favorisée par Dieu de dons dignes d'une si grande tâche. Par conséquent, il n'est pas étonnant que les saints Pères appellent couramment la Mère de Dieu la Toute Sainte, celle qui est indemne de toute tache du péché, celle qui est façonnée et formée comme une nouvelle créature par l'Esprit Saint. Ornée dès le premier instant de sa conception des splendeurs d'une sainteté tout à fait singulière, la Vierge de Nazareth est saluée par l'ange de l'Annonciation, sur l'ordre de Dieu, comme « pleine de grâce ». Et elle répond au messager céleste : « Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit fait selon ta parole ».
      Ainsi Marie, fille d'Adam, en donnant son consentement à la parole de Dieu, est devenue mère de Jésus ; embrassant de plein cœur, sans être entravée par aucun péché, la volonté de Dieu de réaliser le salut, elle s'est consacrée totalement comme servante du Seigneur à la personne et à l'œuvre de son Fils, toute au service du mystère de la Rédemption, en dépendance de son Fils, et en union avec lui, par la grâce du Dieu tout- puissant. C'est donc à juste titre que les saints Pères estiment que Marie n'a pas été un instrument purement passif dans les mains de Dieu, mais qu'elle a coopéré au salut de l'homme dans la liberté de sa foi et de son obéissance, « devenant ainsi cause de salut pour elle et pour le genre humain » (S. Irénée).

Partager cet article
Repost0
7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 17:53

 

adoration 12

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie est une chance, saisisLA VIE !

La vie est une chance, saisis-la 
La vie est beauté, admire-la 
La vie est béatitude, savoure-la 
La vie est un rêve, fais-en une réalité 
La vie est un défi, fais-lui face 
La vie est un devoir, accomplis-le 
La vie est un jeu, joue-le 
La vie est précieuse, prends-en soin 
La vie est amour, jouis-en 
La vie est mystère, perce-le 
La vie est promesse, remplis-la 
La vie est tristesse, surmonte-la 
La vie est hymne, chante-le 
La vie est combat, accepte-le 
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps 
La vie est une aventure, ose-la 
La vie est bonheur, mérite-le 
La vie est la vie, défends-la. 

Mère Térésa

 

 

Partager cet article
Repost0
6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 15:08


23 C HIV croix rogations

 

 

 

 

 

 

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape 
Lettre apostolique pour le nouveau millénaire « Novo millennio ineunte », §29 (trad. © Libreria Editrice Vaticana) 


      Repartir du Christ : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20). Cette certitude, chers frères et sœurs, a accompagné l'Église pendant deux mille ans... Nous devons y puiser un élan renouvelé pour notre vie chrétienne, en en faisant la force inspiratrice de notre cheminement. C'est dans la conscience de cette présence du Ressuscité parmi nous que nous nous posons aujourd'hui la question adressée à Pierre à Jérusalem, aussitôt après son discours de la Pentecôte : « Que devons-nous faire ? » (Ac 2,37)
     Nous nous interrogeons avec un optimisme confiant, sans pour autant sous-estimer les problèmes. Nous ne sommes certes pas séduits par la perspective naïve qu'il pourrait exister pour nous, face aux grands défis de notre temps, une formule magique. Non, ce n'est pas une formule qui nous sauvera, mais une personne, et la certitude qu'elle nous inspire : « Je suis avec vous ! »
     Il ne s'agit pas alors d'inventer un nouveau programme. Le programme existe déjà : c'est celui de toujours, tiré de l'Évangile et de la Tradition vivante. Il est centré, en dernière analyse, sur le Christ lui-même, qu'il faut connaître, aimer, imiter, pour vivre en lui la vie trinitaire et pour transformer avec lui l'histoire jusqu'à son achèvement dans la Jérusalem céleste... Il est toutefois nécessaire qu'il se traduise par des orientations pastorales adaptées aux conditions de chaque communauté... C'est dans les Églises locales que l'on peut fixer les éléments concrets d'un programme...qui permettent à l'annonce du Christ d'atteindre les personnes, de modeler les communautés, d'agir en profondeur par le témoignage des valeurs évangéliques sur la société et sur la culture... C'est donc une œuvre de reprise pastorale enthousiasmante qui nous attend. Une œuvre qui nous implique tous.

Partager cet article
Repost0